Un nombre poly-polygonal est un entier représentant non pas un polygone (plat) mais un parallélépipède (volume) divisé en un certain nombre.
Par exemple 4x5x6 / 6 = 20 est une pyramide de base triangulaire formée de 20 pierres.
Il existe aussi des poly-polygonaux à base carré.
Chapitre précédent :
Les poly-polygonaux selon Pierre de Fermat
Sur l'étude du livre de Diophante "les nombres polygonaux" ,à la question : Étant donné un
nombre polygonal trouver le coté, Fermat expose le théorème suivant :
Nous
avons trouvé une belle et admirable proposition que nous placerons
ici sans démonstration.
Dans
la progression des nombres naturels commençant par l'unité, un nombre
quelconque, multiplié par celui qui le suit et qui est plus grand,
fait le doubledu triangulaire de ce nombre;
Ob(n)= = 2T(n) = 2*[]
La multiplication du triangulaire, par le nombre qui le suit et qui est plus grand dans la progression, donne le triple du pyramidal;
T(n)=* (n+2) =3Pt(n)= 3*[]
Le produit du pyramidal, par le nombre suivant de la progression, donne le quadruple du triangulo--triangulaire,
Pt(n) *(n+3)=4*[]
et ainsi à l'infini par une méthode générale et uniforme; et je ne pense pas qu'on puisse donner sur les nombres un théorème plus beau et plus général, je n'ai ni le loisir ni la convenance d'insérer la demonstration à la marge (1)
Nombre triangulaire T(n)
T(n) =La somme de 1 à n
Nombre Pyramidal Triangulaire=Pt(n)
pyramide de base triangulaire
Pt(n)=La somme de la somme de 1 à n =
Nbre Pyramidal Carré Pc(n)
Ce que je traduit par: ;;
Qui
par déduction donne l'expression suivante :
On
retrouve dans les notes du 4 Novembre 1636 de Fermat à Roberval l'expression
suivante : ,ce
qui est bien le quadruple du Triangulo-triangulaire , car divisé par 1.2.3 , et non pas 1.2.3.4
Un élément d'une colonne = le total de la colonne précédente,par exemple TT(6)=126 = Pt(1)+Pt(2)+Pt(3)+...+Pt(6) =
1+4+10+20+35+56
-Un pyramidal Pt(n) étant la somme de tous les triangulaires
-La somme de 2 triangulaires consécutifs étant égal à un carré alors:
Exemple Pt(7)-Pt(5) = 84-35=49=7²
Poly-polygonaux et relation de récurrence
Nous observons que l'élément suivant d'une colonne = l'élément de la même colonne + l' élément suivant de la colonne précédente, Exemple : TT(n+1)=TT(n)+Pt(n+1), si n= 3 (en rouge dans le tableau)=> TT(3+1)=35 = TT(3)=15+Pt(3+1)=20
Pour vérifier que cette conjecture est vrai ,calculons la différence entre un poly-polygonal(n+1) et le poly-polygonal(n) de la même colonne , c'est à dire du même type. Ce calcul implique que n >0 (u0=1)
Prouvons Pt(n+1)-Pt(n)
Nota: 6=1*2*3=3!
exemple si n=5
Pt(6)=56 - Pt(5)=35
Factorisation des éléments communs du num. (n+1)(n+2)
Suppression des parenthèses
la différence de deux pyramidaux base triangulaire égale donc à :
= =T(n+1)
Pt(n)+T(n+1)=Pt(n+1)
=T(5+1)=21
56-35=21
P3d(n+1, k)-P3d(n,k)
Pour le calcul de la différence P3d(n+1,k) - P3d(n,k) , n>0 ,k>0
Si n est >0 alors k>1 donc k,n mini = k=1 ;
La séquence de k => k-1,k...k+1 ,la séquence totale du numérateur est du genre:
(n+0)(n+1)....(n+(k-1))(n+k)
exemple si n=7,k=4 = TT(7+1)-TT(7)
Factorisation des éléments communs du num. (n+1)(n+(k-1))
Suppression des parenthèses
Suppression des parenthèses k/k! = 1/(k-1)=!
=P3d(n+1, k-1)
=Pt(N+1)
Soit la Fonction P3d(n,k) alors
P3d(n,k)+P3d[(n+1),(k-1)]=P3d[(n+1),k]
Notation en relation de récurrence
u0=1 , un+1=un+
Equivalence aux triangles de Pascal
Rappel sommaire
Un nombre du triangle de Pascal est trouvé par la somme du contenu [n-1,i]+ [n-1,i-1]
Une ligne n de ces nombre est aussi égale aux nombres trouvés dans un développement
Correspondance Triangle de Pascal et matrice des poly-polygonaux:
L'on constate une similitude très intéressante entre un triangle de Pascal et la table des poly-polygonaux de Pierre de Fermat.
à partir de 1654 Fermat et Pascal échangeaient bon nombres de correspondances principalement sur le "problème (statistique) des partis de jeux"
Divisibilité de n(n+1)(n+2)...
Pourquoi cette série est divisible par sa factorielle?
Dans la formule des cotés des polygones de Fermat, l'on constate que n(n+1)(n+2)... est toujours divisible par la factorielle du nombre de facteurs.
Par exemple la factorisation de 3 nombres consécutifs est toujours divisible par 6 (1x2x3 = factorielle 3), de 4 nombres consécutifs est toujours divisible par 24 (4!)...