Nombres Oblong
|
La suite des 4 premiers nombres pairs = 2+4+6+8 = 20
|
Un nombre Oblong est le produit de deux nombres entiers consécutifs s'exprime sous la forme n(n+1) = n²+n
C'est la base de toute équation "Diophantesque"
Ce nombre est égal à la somme des nombres pairs de 1 à n
|
n
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
2n=
|
2
|
4 |
6 |
8 |
10 |
12 |
14 |
Oblong=n(n+1) |
2 |
6 |
12 |
20 |
30 |
42 |
56 |
Glossaire:
Rang = r : position dans la somme, r dans la notation de Pierre de Fermat
exemple ci-contre : 6 est au rang 2
Altitude = A : hauteur d'un rang (exemple 4 au 2éme rang)
Le terme de "Altitude" est utilisé entre autre dans la conjecture de Syracuse
|
|
Nombres triangulaires = T
|
La suite des 6 premiers nombres entiers = 1+2+3+4+5+6 = 21
|
Un nombre triangulaire T(n) est le produit de deux nombres entiers consécutifs divisé par 2
Il s'exprime sous la forme T(n):
Ce nombre T(n) est égal à la somme des nombres de 1 à n
le n-ième nombre triangulaire est égal à la somme des n premiers entiers naturels non nuls
exemple n=4 => T(4) = 1+2+3+4 = 10 est aussi égal à 4(4+1) / 2 = 20/2 = 10
Altitude=A=n
|
1
|
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
T=n(n+1)/2 |
1 |
3 |
6 |
10 |
15 |
21 |
28 |
36 |
|
Nombres Triangulaires CARRE = TC(n)
|
|
Un nombre triangulaire CARRE TC(n) est un nombre polygonal de base carré.TC(n) est la nième somme de nombres impairs
Il s'exprime sous la forme TC(n):
Exemple si r=n=4 : 2(1)-1 + 2(2)-1 + 2(3)-1 + 2(4)-1 = 4² => 1+3+5+7 = 4²
Rang = n
|
1
|
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
A = 2r -1 |
1 |
3 |
5 |
7 |
9 |
11 |
13 |
15 |
TC(r) =n² |
1 |
4 |
9 |
16 |
25 |
36 |
49 |
64 |
Observations
Cette valeur est nommée Altitude
Un nombre impair 2n-1 = n-1 + n C'est a dire un nombre entier de rang=n plus le rang inférieur n-1
TC(n) = T(n-1)+T(n) ;Un Triangulaire carré est la somme d'un triangulaire de rang inferieur n-1 + un triangulaire de rang n, par exemple si n=3
TC(3) = 3² = 9
|
Rang = n ,le rang suivant = r+1
Cette notion est trés subtile et merite un éclaircissement
Si je prend par exemple 3² et que j'ajoute 2(3)-1 = 5 => 3² + 5 = 14 et non pas 16= 4² tout simplement parce que 2(r=3)-1 égale le "2n-1" du MEME rang
Pour obtenir le carré n² suivant il faut ajouter 2(n+1)-1 . 3² + 2(4)-1 = 9 + 7 = 16 = 4²
n² + 2(n+1)-1 = (n+1)²
en simplifiant : 2(n-1)-1 = 2n+2-1 = 2n+1
n²+2n+1 = (n+1)²
|
Particulatité T(n) et TC(n)
La somme d'un nombre triangulaire T(n) et de celui qui le suit T(n+1) est égal au triangulaire carré suivant TC(n+1) => T(n) + T(n+1) = TC(n+1) = (n+1)²
|
|
Démonstration:
Développement
Regroupement
Division et identité remarquable
|
La conjecture de Gaspard Bachet
|
|
Les nombres Polygonaux
Définition:
Un nombre polygonal est la somme d'une progression de nombres entiers "arrangés" en polygones.
Précédement avec les nombres triangulaires T et les triangulaires carrés TC , nous avons vu des nombres polygonaux de 3 et de 4 cotés.
Représentation graphique:
Depuis l'antiquité les nombres polygonaux étaient figurés par des cailloux ou des graines disposés en polygones.
L'on trouve sur internet de voir ces nombres polygonaux plutôt figurés par des points ou des billes .
Je suggère plutôt (schéma ci-contre) de disposer plusieurs petits polygones en un grand polygone de coté n.
Par cette disposition vous constaterez que les cotés des petits polygones sont parallèle au coté du grand polygone.
P = le nombre de coté des polygones
n = le nombre d'éléments polygonaux par coté
|
|
Les nombres polygonaux et Diophante
Le livre "les nombres polygonaux" de Diophante , dont il ne reste que quelques fragments, contient quelques propositions sur les progressions arithmétiques et les nombres polygonaux, notamment :
Question IV , livre des polygonaux : Considérons la somme des termes de la progression arithmétique commençant par 1 , si on fait k = (P-2) , on voit que cette somme sera un nombre polygonal , et que le nombre d'angles sera la raison de la progression plus 2
La formule d'une somme de termes commençant par 1 :
|
Livre de Diophante sur les progressions arithmétiques et nombres polygonaux :
|
si K= (P-2) alors l'on obtient la formule des Polygonaux :
|
Tableau des nombres polygonaux
|
P=Nombres de cotés du polygone
|
P=2
<=>
n
|
P=3
<=>
T(n)
|
P=4
<=>
TC(n)
|
P=5
|
P=6
|
P=7
|
P=8
|
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
3 |
6 |
9 |
12 |
15 |
18 |
21 |
4 |
10 |
16 |
22 |
28 |
34 |
40 |
5 |
15 |
25 |
35 |
45 |
55 |
65 |
6 |
21 |
36 |
51 |
66 |
81 |
96 |
7 |
28 |
49 |
70 |
91 |
112 |
133 |
8 |
36 |
64 |
92 |
120 |
148 |
176 |
9 |
45 |
81 |
117 |
153 |
189 |
225 |
10 |
55 |
100 |
145 |
190 |
235 |
280 |
11 |
66 |
121 |
176 |
231 |
286 |
341 |
12 |
78 |
144 |
210 |
276 |
342 |
408 |
13 |
91 |
169 |
247 |
325 |
403 |
481 |
14 |
105 |
196 |
287 |
378 |
469 |
560 |
15 |
120 |
225 |
330 |
435 |
540 |
645 |
16 |
136 |
256 |
376 |
496 |
616 |
736 |
17 |
153 |
289 |
425 |
561 |
697 |
833 |
18
|
171 |
324 |
477 |
630 |
783 |
936 |
19 |
190 |
361 |
532 |
703 |
874 |
1045 |
|
Exemple du schéma ci dessus & tableau:
Pentagone : colonne P = 5
en rouge n=2 est composé de 5 éléments (petits pentagones)
en bleu n=3 est composé de 12 éléments
Hexagone : colonne P = 6
en rouge n=2 est composé de 6 éléments (petits hexagones)
en bleu n=3 est composé de 15 éléments
Cas particulier P=2 :
Dans la formule si P=2 :
La première colonne du tableau (P=2) = n =r
Cas particulier P=3 :
Dans la formule si P=3 :
Développement de n(n-1)
si P=3
|
La colonne T (P=3) , est bien un triangulaire
|
Cas particulier P=4 :
si P=4 => = TC(n)
Les nombres polygonaux et Fermat
en marge du théorème de Gaspard Bachet Pierre de Fermat propose une autre formule pour les nombres polygonaux :
OBS de Fermat : Je rend cette proposition plus universelle. L'unité est le premier terme dans une progression quelconque de nombres polygonaux. Deux nombres consécutifs, augmentés du premier triangulaire , pris autant de fois qu'il y à d'angles dans le polygone moins quatre , font la seconde colonne ; Trois nombres consécutifs , augmentés du second triangulaire , pris autant de fois qu'il y a d'angle dans le polygone moins quatre , ferons la troisième
colonne et
ainsi de suite à l'infini
Ce que Emile Brassine (1) traduit pas la formule :
Equivalence des deux formules :
Pour prouver que la formule originale de Diophante est équivalente à celle de Pierre de Fermat posons l'égalité .
N et N² d'un coté , le reste de l'autre
Qui après factorisation des termes de droite et de gauche nous donne :
|
P disparaît (P-P), -2 +4 = 2
Ces deux formules sont donc égale
|
Standardisation de la formule des nombres polygonaux
Afin de standardiser et trouver la logique de la formule des nombres polygonaux dans la formule n + T(n-1)(P-2) , n= T(n)-T(n-1) donc
-T(n-1) = -1*(T(n-1) si l'on factorise alors :
|
Rappel
donc
|
|
Nombre polygonaux et relation de récurrence
Nous remarquons que la formule: est une fonction ,nommons la Fp(n,P), qui renvoie une somme selon un n donné, par exemple si P=5 et n = 3 => Fp(3,5) a pour image 12 .
|
Résumé
Le polygonal(n+1) suivant de coté P égal ce polygonal (n) + n(P-2)+1
Fp(n+1,P)=Fp(n,P)+n(P-2)+1
Relation de récurrence:
u(0)=1 ; u(n+1)=u(n)+n(P-2)+1
Particularité:
Si P=3 =>u(n+1)=u(n)+(n+1)
Exemple T(3) = 6 + (3+1) = 10 = T(4)
Si P=4 =>u(n+1)=u(n)+(2n+1)
TC(3) = 9 + (2*3+1) = 16 = TC(4)
|
Sur le pentagonal ci contre le pentagonal n=3 est composé de 12 éléments . (que je figure par 12 petits pentagones)
C'est à dire 1 élément = Fp(1,5) + 4 éléments =Fp(2,5) = 5 + 7 éléments = Fp(3,5) = 12
Ce qui serait intéressant se serait de savoir combien il faut que j'ajoute d'éléments pour obtenir le pentagonal suivant au lieu de calculer Fp(4,5)-Fp(3,5)
Donc posons l'égalité:
Tout au même dénominateur
Suppression des parenthèses
+2n-2n s'annulent
Factorisation du deuxième et troisième terme par n(P-2)
dans (n+1-n+1) +n-n s'annulent
|
Chapitre suivant les nombres poly-polygonaux 3D
|
|
Un nombre poly-polygonal est un entier représentant non pas un polygone (plat) mais un parallélépipède (volume) divisé en un certain nombre.
Par exemple 4x5x6 / 6 = 20 est une pyramide de base triangulaire formée de 20 pierres...
|